Projet agricole avec l'association « Viens à MBarigo »
Projet agricole avec l'association « Viens à MBarigo »
LE VILLAGE DE MBARIGO FACE A L’AGRICULTURE
Le village de Mbarigo compte 1300 habitants (recensement 2004, lors du renouvellement des listes déterminant les impôts 2005).
Le village est situé à 18 km de Saint-Louis, capitale régionale dans le Delta du Sénégal, situé au nord du pays. L’activité principale est l’agriculture. La raréfaction persistante des pluies (souvent inférieur à 300 mm par an) a défavorisé une dépendance aux cultures pluviales traditionnelles (arachide, mil, sorgho, haricot, pastèques). Par contre, la proximité des cours d’eau douce du Fleuve Sénégal l’installation du grand barrage régulateur hydro-agricole de Diama a permis le développement de la culture irriguée dans de grandes surfaces autour des cours d’eau tel que le Lampsar qui traverse Mbarigo. C’est ainsi qu’il est possible de cultiver le riz, base alimentaire du Sénégal, mais aussi des légumes et des céréales diverses.
Les communautés riveraines comme Mbarigo disposent de terres fertiles irrigables aménagées et exploitées selon les possibilités existantes.
Le village de Mbarigo dispose de 150 hectares de terres irrigables situés dans deux sites différents (respectivement 100 hectares et 50 hectares). Ces surfaces sont à présent sous-exploités et pas aussi rentables qu’elles ne pourraient l’être. Une des raisons essentielles est le défaut d’investissement correct à la base, justifié par un manque de moyens matériels alors que le potentiel humain et les compétences sont disponibles.
Le casier rizicole de Mbarigo a été exploité (jusqu’en 2000) par la population sous la gestion d’une entité locale (Foyer des Jeunes de Mbarigo) et produisait des rendements intéressants (jusqu’à 8 tonnes à l’hectare). Par la suite, les exploitants ont commis l’erreur de décider une pose culturale d’un an qui s’est prolongée et a eu des conséquences néfastes. L’aménagement du terrain et le matériel en ont souffert et l’herbe sauvage s’est développée pendant ce temps. En 2001, l’ADEMBA a tenté une mise en culture mais les rendements obtenus ont été faibles, du fait d’un défaut d’investissement adéquat (motopompe défectueuse, défaut de réaménagement et débroussaillage corrects, défaut de clôture, etc. …) Depuis lors, la population, par l’intermédiaire de l’ADEMBA, a préféré attendre de pouvoir investir correctement avant de se lancer dans une campagne agricole pour mieux rentabiliser les terres.
Si nous arrivons à trouver une source de financement des investissements nécessaires, nous serons en mesure d’assurer une exploitation correcte et rentable des périmètres irrigables de Mbarigo. Dès lors, nous participerons à un relèvement très significatif du niveau de vie de la population basée sur les retombées alimentaires et financières émanant de l’agriculture. Ces agriculteurs qui constituent l’essentiel des parents d’élèves de l’école primaire de Mbarigo et d’élèves du Collège d’Enseignement Moyen de Ndiawdoune (village voisin) assureront mieux les charges familiales, parmi lesquelles un suivi scolaire correct qui actuellement fait défaut. Ces élèves sont les correspondants et amis des élèves de Viens et Caseneuve qui sont à la base des relations entre Mbarigo, Viens et Caseneuve.
Dans le cas d’une réussite de notre projet, l’ADEMBA propose de prendre partiellement en charge des séjours d’échanges réguliers annuels d’un nombre d’adultes et de jeunes de Viens et Caseneuve à Mbarigo. Cet échange porterait essentiellement sur :
Pendant ces séjours à Mbarigo, les jeunes de Viens et Caseneuve découvriront la possibilité de vivre agréablement sans beaucoup de moyens matériels, en privilégiant le partage, la solidarité et la tolérance.
... Contactez nous: adembasen@free.fr ; ADEMBA, BP 677, Saint-Louis, Sénégal
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